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Invité d’honneur salon de Gouvieux  1999


Réjouissons-nous que ce salon d’Arts Plastiques de Gouvieux nous permette de découvrir l’œuvre artistique de ce « revenu du delà » qu’est Daniel Convenant. De son travail acharné à reconstruire sa vie, bâtie à la sueur de son talent, Daniel Convenant nous fait l’honneur de nous présenter ses toiles, dessins, gravures, disciplines qu’il pratique avec un égal bonheur en raison de sa parfaite connaissance des techniques et de la qualité de son graphisme irréprochable.
C’est dans ses toiles qu’il parvient à faire ressortir sa véritable personnalité. Il excelle dans les ambiances qui nous transportent vers un autre univers où règnent mystère, une certaine ambiguité et une lumière extrême qui nous pénètre. Sa peinture n’est pas le fruit de la mémoire, elle est celle de l’inspiration. Il utilise la ligne courbe parce qu’elle combat le temps linéaire et représente la force des émotions. Il est à la recherche de vie intérieure, intellectuelle et spirituelle. Ne passons pas à côté d’une visite à Daniel Convenant, c’est nous qui serions appauvris de ne pas connaître ou de méconnaître une œuvre aussi puissante dans la forme aussi dense dans le sens et aussi intense dans la vision créatrice.

Novembre 1999 




Au-delà de l’apparence

Graveur, sculpteur mais peintre avant tout, Daniel Convenant compose une œuvre qui va bien au-delà de l’image. Elle est méditation et réflexion. Tout apparait d’abord une gestualité dynamique évoquant silhouettes féminines, des paysages, en un dessin rythmé de courbes qui leur confèrent un certain lyrisme. Mais Daniel Convenant n’est un peinture des apparences. Son art est intimement lié à un accident qui l’a plongé dans le coma. Il livre ainsi une analyse authentique sur le temps, la mémoire, la vie. Au cœur de sa création : l’arbre symbole de l'ombre par ses racines et la lumière par son ascendance vers le ciel. Son écriture mêle figuration et abstraction ce qui permet une autre lecture de l’œuvre. Organisées selon des lignes de forces qui les structurent, les compositions obéissent à un dessin précis et sont traitées en des harmonies de bruns d’où sourd une lumière vivifiante.

Nicole Lamothe Univers des Arts Septembre 2001




Galerie Claire de Villaret  2002

Toute peinture serait-elle le portait de son auteur, le révélateur intime de sa pensée, de son parcours avec ses couronnes d'épines, ses chemins de traverse, ses clairières illuminées?
Passé par l'école Boulle avant d'entrée au Beaux Arts. Daniel Convenant y a sûrement acquis le goût du bois, de l'arbre, ce tronc - trait d'union entre d'ombre et la lumière- dont il pénétre l'écorce, fouille chaque noeud pour en extirper sa mémoire, la sortie du chaos. Et dans les formes anthropomorphes, découvertes au fond des veines des chênes abattus ou des pores de leur écorce qu'il agrandit comme une lentille d'un microscope, renaissent enfin les êtres, reviennent des choses disparues: femmes rêvées, aimées, retrouvées ou perdues que les vagues éloignent et ramènent.
Influencées par le surréalisme, mais résolument baroques, les volutes tentaculaires de Daniel Convenant, avec leurs pleins , leurs déliés, traduisent l'épaisseur comme la légèreté des sentiments humains Elles nous montrent, quelque soit le destin que la vie nous réserve, que cette vie roule en permanence, dans son continuel renouvellement.
"Visage d'homme, écorce d'âme"

Anne Bolori 




Salon Lamballe  2004

A la lecture des myriades de mots que la toile a suscité depuis qu’elle est peinte, on en viendrait à croire que certaines peintures serait plus faite pour être lue que regardée ! Or, l’explication est antinomique d’émotion. Tout au long de son œuvre, Daniel Convenant n’a jamais eu à s’expliquer pour nous faire partager. Dès lors qu’on aime sa lumière et la puissance de sa matière, la force du merveilleux s'impose. Et, si l’on se sent bien dans sa peinture, en harmonie avec sa brutalité ou ses caresses, c’est qu’il a su offrir à notre âme les teintes dont elle avait besoin à l’instant où elles lui étaient le plus nécessaires.

Pierre Bernard HALLET 




Saisir l’insaisissable

Daniel Convenant charge sa peinture de mon moi profond…un moi inconnu qui est la clé du moi connu. Assurément oui…Dans l’élan créatif, il y a le poids de l’expérience et du vécu. Il sait trouver les lignes de force qui permettent à une toile de tenir pour devenir chenille, papillon, écorce…Ses toiles tiennent par les rythmes, les lignes, les valeurs. Il entretient volontairement le déséquilibre pour atteindre le plus parfait l’équilibre. IL concrétise en peinture sa conception du monde : « Dans la vie, ce qui compte ce n’est pas le but, mais le chemin qui mène au but ».


Mustapha Chelbi mai 2006




UNIVERS des ARTS 

En 1993, un A.V.C le laissera aphasique et hémiplégique. Il reconquiert sa renaissance au prix une volonté farouche et nous livre, depuis, une œuvre forte, empreinte cosmique de ses rêves d’au-delà de ses espérances conscientes ou subconscientes. Mystères d’ombre, lyrisme surréel, lumière surnaturelle, spiritualité épique, ses dons exceptionnels d’expression nous proposons un univers riche. Son engagement pictural sans concession nous propulse au cœur une œuvre ardente aminée par une immense énergie et une totale authenticité dans sa quête d’un impossible….sublimé et toujours plus loin repoussé.

Jean-Louis Avril février 2008 




Invité d'honneur du salon ARTS-INTER 2009 à Lyon

Lumière intérieure, lumière d’homme vivant sa passion, Daniel CONVENANT alchimiste, magicien du rêve, puriste, nous suggère, en accord avec la fluidité des couleurs lumineuses, un monde irréel, un monde où les figures et les objets ont des allures fantomatiques. 
Courbes et arabesques savamment enchevêtrées ajoutent une atmosphère spirituelle à ses compositions équilibrées où jouent tous les ressorts du charme et les dialogues des tons dans une gamme parfaite de fusion raffinée.
Etrangeté et modernisme, sont le mot de passe de cet Art ou la Poésie le dispute à la nuance, le dessin aux vibrations colorées. Un halo de mystère et de charme met de la brume dans l’esprit de celui qui voudrait l’ignorer.

Discours de Madame Jacqueline FOUJIROUD (président d’ARTS-INTER) à l’occasion du salon de LYON le 9 février 2009

 

 


 

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